Pourquoi ne pas exporter son concept à l’étranger ?
24 Fév
Un concept rodé, un réseau en pleine expansion, des envies d’ailleurs, il est temps pour le franchiseur d’exporter son produit vers d’autres horizons. Le modèle d’exportation le plus répandu reste la master franchise mais il existe en outre le succursalisme ou la joint venture. Chaque tête de réseau opte pour la structure la plus adaptée à son concept.
La master franchise
Sur un territoire déterminé, le master franchisé se voit confier le développement, le management ainsi que l’animation de son réseau. Ce responsable est lié à l’enseigne par un contrat mais devient lui-même franchiseur des franchisés locaux. Il a donc la lourde tâche d’inculquer le savoir-faire de la marque et de procurer au franchisé local une assistance permanente. Le franchiseur initial accroît ainsi sa notoriété et sa force commerciale en dehors de son pays d’origine.
Le succursalisme
Le franchiseur implante des unités en propre à travers une filiale dédiée uniquement au développement à l’international. Ce système engendre des moyens humains et financiers conséquents mais permet au réseau d’avoir un contrôle direct sur le respect du savoir-faire et de l’exploitation de son concept.
La joint venture
Il s’agit ici d’une association. Le franchiseur s’associe en effet avec un partenaire financier local qui apporte ses propres capitaux. En contrepartie, la tête de réseau fournit la licence de marque, la savoir-faire ainsi qu’une assistance continue. Cette entité commune permet au franchiseur initial un développement rapide et une répartition des risques. D’où l’importance de choisir un partenaire fiable et de confiance. Il ne faut surtout pas négliger la phase de recrutement et s’assurer une collaboration sereine, sur le long terme et néanmoins dynamique.
Ne pas négliger certains points fondamentaux dont l’étude de marché dans le pays choisi, la durée du contrat, la traduction du DIP et des divers outils commerciaux et l’adaptation du plan de communication.